Le 15/02/1944, au lieu-dit "La Croix-Sicard", sept jeunes gens furent sommairement exécutés par les soldats Allemands, conduits par un habitant qui avait vendu ses informations à la Gestapo de Lyon. Une stèle est érigée à l’emplacement même du drame.
A l’aube du 14 février 1944, une colonne de camions allemands, venue de Lyon, s’arrêtait le long de la route, au lieudit « Croix Sicard » sur un sol enneigé par un froid vif.
C’est à pied qu’un détachement parcourait les 400 mètres, jusqu’au lieu où allait se dérouler un drame impensable. Aucun moyen de communication n’a permis à quiconque de donner l’alerte.
A l’orée du bois, une maison allait être le théâtre d’une barbarie insoutenable. Vite encerclée par les soldats, elle était littéralement arrosée de grenades offensives et incendiaires, jetées par les ouvertures, surprenant dans leur sommeil sept jeunes gens qui dormaient, comme on peut dormir à sept heures du matin lorsqu’on a vingt ans. Aucune chance ne leur fut laissée de s’extraire du piège dans lequel ils étaient tombés. L’un d’eux tentait la sortie impossible, mais les balles des S.S. le clouèrent dans le jardin, lui évitant uniquement le triste sort qui était réservé à ses camarades, être brûlé. Il fut achevé en fin de matinée, après des heures d’agonie.
Au petit jour, tout était terminé, seules les ruines fumantes laissaient deviner la scène qui venait de se dérouler. Les corps mutilés des sept jeunes, qui faisaient partie d’un groupe de F.T.P.F. étaient rassemblés dans un dernier adieu. Ils reposent dans une fosse commune, au cimetière du village, après une cérémonie très émouvante suivie par une foule silencieuse…
L’emplacement de la maison à proximité du bois, devait leur permettre de s’évanouir facilement à la moindre alerte. Cette maison était la propriété des parents de l’un d’eux. Le malheur a voulu que ces jeunes, sans doute pas assez méfiants, côtoient parfois un triste individu qui, lorsqu’il fut suffisamment affranchi de leurs activités, s’en alla les dénoncer aux S.S. contre une modique somme d’argent. Le même jour, il fit déporter son frère, ainsi que le paysan chez qui les jeunes se ravitaillaient. Internés dans les camps, ils ne sont jamais revenus.
Plusieurs autres personnes étaient traquées ce jour-là, mais l’information de la nouvelle, la chance ou le destin ont fait qu’elles ne se trouvaient pas dans les maisons visitées par les S.S.. Le maire lui-même ne dut son salut qu’à son état de santé ; il était, en effet, alité ce jour-là.
Le traître ne profita pas longtemps de son crime, ni de sa prime. Arrêté, jugé, condamné, il fut rapidement exécuté à Lyon.
Pour ne pas oublier cet épisode, pour se souvenir des circonstances qui l’ont précédé, une stèle a été érigée à l’emplacement même de la maison.
Jeunesse d’aujourd’hui, promeneurs, qui venez à Salagnon, vous découvrirez sur cette stèle les noms de ces martyrs.
C’est à pied qu’un détachement parcourait les 400 mètres, jusqu’au lieu où allait se dérouler un drame impensable. Aucun moyen de communication n’a permis à quiconque de donner l’alerte.
A l’orée du bois, une maison allait être le théâtre d’une barbarie insoutenable. Vite encerclée par les soldats, elle était littéralement arrosée de grenades offensives et incendiaires, jetées par les ouvertures, surprenant dans leur sommeil sept jeunes gens qui dormaient, comme on peut dormir à sept heures du matin lorsqu’on a vingt ans. Aucune chance ne leur fut laissée de s’extraire du piège dans lequel ils étaient tombés. L’un d’eux tentait la sortie impossible, mais les balles des S.S. le clouèrent dans le jardin, lui évitant uniquement le triste sort qui était réservé à ses camarades, être brûlé. Il fut achevé en fin de matinée, après des heures d’agonie.
Au petit jour, tout était terminé, seules les ruines fumantes laissaient deviner la scène qui venait de se dérouler. Les corps mutilés des sept jeunes, qui faisaient partie d’un groupe de F.T.P.F. étaient rassemblés dans un dernier adieu. Ils reposent dans une fosse commune, au cimetière du village, après une cérémonie très émouvante suivie par une foule silencieuse…
L’emplacement de la maison à proximité du bois, devait leur permettre de s’évanouir facilement à la moindre alerte. Cette maison était la propriété des parents de l’un d’eux. Le malheur a voulu que ces jeunes, sans doute pas assez méfiants, côtoient parfois un triste individu qui, lorsqu’il fut suffisamment affranchi de leurs activités, s’en alla les dénoncer aux S.S. contre une modique somme d’argent. Le même jour, il fit déporter son frère, ainsi que le paysan chez qui les jeunes se ravitaillaient. Internés dans les camps, ils ne sont jamais revenus.
Plusieurs autres personnes étaient traquées ce jour-là, mais l’information de la nouvelle, la chance ou le destin ont fait qu’elles ne se trouvaient pas dans les maisons visitées par les S.S.. Le maire lui-même ne dut son salut qu’à son état de santé ; il était, en effet, alité ce jour-là.
Le traître ne profita pas longtemps de son crime, ni de sa prime. Arrêté, jugé, condamné, il fut rapidement exécuté à Lyon.
Pour ne pas oublier cet épisode, pour se souvenir des circonstances qui l’ont précédé, une stèle a été érigée à l’emplacement même de la maison.
Jeunesse d’aujourd’hui, promeneurs, qui venez à Salagnon, vous découvrirez sur cette stèle les noms de ces martyrs.
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