Vous envisagez d’ouvrir un hébergement insolite ? L’Office de Tourisme des Balcons du Dauphiné vous partage quelques règles et conseils pour votre projet.

Cabane dans les arbres, tipi, yourtes, bulles, hébergement dans un lieu surprenant… Les hébergements insolites ont le vent en poupe auprès de voyageurs à la recherche d’une expérience inoubliable, souvent au plus près de la nature. Ce type d’hébergement ne doit pas pour autant négliger le confort, la sécurité, la salubrité, les règles d’accessibilité, etc.

Le respect du Plan Local d’Urbanisme (PLU) pour ouvrir un hébergement insolite

Que vous soyez professionnel ou particulier, pour pouvoir installer un hébergement insolite, celui-ci doit s’inscrire dans le PLU (Plan Local d’Urbanisme) établi par la mairie et peut donc être soumis à autorisation d’urbanisme. La première étape est donc de se rendre dans la mairie concernée par le projet pour étudier la faisabilité du projet.

Le classement d’un hébergement insolite

Il n’existe pas classement les hébergements insolites.

La taxe de séjour

Les hébergements insolites sont également assujettis à la taxe de séjour.
À défaut de classement, c’est le tarif proportionnel qui s’applique.

Le montant de la taxe de séjour à percevoir auprès des occupants de l’hébergement correspond au produit du nombre de nuitées effectuées par ce tarif variable qui est fonction :

  • du prix de l’hébergement,
  • du nombre d’occupants,
  • du pourcentage fixé par délibération.

Le tarif de taxe proportionnelle correspond à 5,00 % du coût HT de la nuitée (1), plafonné à 3,64 € + taxe additionnelle de 10 % instituée au bénéfice du conseil départemental de l’Isère.

(1) Coût HT de la nuitée = Prix de l’hébergement HT pour le séjour / Nombre de nuits du séjour / Nombre d’occupants

Ce contenu vous a été utile ?