Corbelin

1. Corbelin et son patrimoine

– L’église Notre-Dame de Compassion : église prieurale dont l’origine remonte certainement au XIIe siècle. En 1640, l’église est reconstruite sous le vocable de Notre-Dame de la Compassion. En 1836, elle est agrandie d’un bas-côté empiétant sur la cour intérieure. De l’édifice ancien du Moyen-Âge, seules subsistent les parties basses du clocher et de l’ancienne sacristie, devenu chapelle des Soeurs de la Providence puis Musée Guiguet.
Dominant le village avec son imposante façade et ses tourelles, elle illustre parfaitement le style éclectique de l’époque par son mobilier, son décor peint et ses 13 magnifiques verrières signées du maitre verrier grenoblois Bernard.

– Le bâtiment de l’ancien prieuré et le clocher viennent parchever l’ensemble de l’église Notre-Dame de Compassion : le prieuré, fondé à Corbelin par Ponce, évêque de Belley en 1129, dépendanr de celui d’Ordénas (Ain) et de Saint-Ruf.

– La Maison-Forte de Champ Levey (site privé), route de la Magnanerie, datant du XVe siècle avec ses cadrans solaires. Ele-aussi inscrite au patrimoine départemental, elle se visite également lors des journées du Patrimoine.

– La Mairie : elle a été inaugurée le 11 septembre 1910. L’imposant Campanile est le plus haut bâtiment du village. Elle a été rénovée entre 2018 et 2020. Un espace d’exposition a été aménagé au sein de la mairie (exposition : Corbelin, cité de la soie) ; on peut aussi y retrouver un cadastre de 1838 parfaitement conservé, une moto Guiguet et une Marianne créée par Jacques France, célèbre scupteur de la IIIe république.

– Le monument aux morts : inauguré en 1924.

– Corbelin, jadis surnommée “Cité de la Soie” : Corbelin est un village profondément marqué par l’industrie textile, et notamment la soie.
On retrouve les expressions liées au textile dans de nombreux noms de rue : la Ristourne, Trinqueballe, les Rondiers, le Mûrier.

De nombreux industriels ont laissé leur nom à des espaces publics : Clos Donat (du nom de Georges Donat, patron du début du XXe siècle, bienfaiteur qui associa tout le village au mariage de sa fille mais aussi Joseph Brosse .
Les vestiges du textile : l’usine de la Romatière (visible depuis la rue du Soldat d’Egypte) conservée en l’état avec ses sheds et sa cheminée (ne se visite pas) ; la médiathèque des Rondiers, aménagée dans un ancien bâtiment de l’usine Donat. On peut voir un vestige de la cheminée de l’usine Donat, exposée à la médiathèque. La médiathèque est également un lieu d’animation culturelle (théâtre, expositions, concerts ) avec un programme biannuel d’animations qui se déroulent à l’espace culturel Marie-Josephe Lenault.


Si vous voulez en savoir plus sur Corbelin, 2 livres écrits par la commission patrimoine sont en vente à la médiathèque des Rondiers « Corbelin d’hier et d’aujourd’hui » et « Corbelin : La grande Guerre ». Le thème du second livre étant la guerre 14-18 à Corbelin et la commémoration des 100 ans en 2018.


2. La famille Guiguet et personnages illustres de Corbelin

L’histoire de la commune a été marquée par la famille Guiguet, et plus précisément par François et Marcel.

Le célèbre peintre François Guiguet (1860-1937), né en 1860 à Corbelin, s’illustra dans la peinture de portraits, de paysages et de scènes de vie quotidienne. Disciple de Ravier et membre de l’école lyonnaise. Ses œuvres ont été transférées à la Maison Ravier Morestel.

Ses neveux :
– Marcel Guiguet, créateur de la motocyclette « L’hirondelle « recherchée par les collectionneurs. Il a marqué l’histoire de Corbelin par son esprit d’innovation. Ce pionnier a contribué au développement de l’industrie motocycliste, notamment avec la création de la marque MGC, célèbre pour ses motos novatrices pour l’époque. Afin de promouvoir sa marque, dont il créa une vingtaine de modèles, Marcel n’hésita pas à se lancer dans de nombreuses courses et gagna même le Paris/Pyrénées/Paris. L’atelier est classé maison remarquable par le département de l’Isère et se visite lors des Journées du patrimoine.
– Joseph-Henri Guiguet, son frère ; aviateur de la Première guerre mondiale.



3. Les zones humides de Corbelin

– L’étang de la Rivoire : La quiétude de l’étang de la Rivoire (ouvert toute l’année) est très prisée des amateurs de pêche, résidents ou de passage. Pour y pêcher, munissez-vous d’une carte de pêche à l’année ou à la journée (disponible sur le site de Pêche et loisirs de Corbelin). Attention plusieurs espèces sont protégées et ne peuvent être pêchées (se renseigner préalablement auprès de Pêche et loisirs de Corbelin).

– La commune abrite également la zone humide de Corbelin, un espace classé et protégé pour sa biodiversité. Parmi les espèces végétales rares, on peut y trouver l’une des seules plantes carnivores de la région, le Rossolis à feuilles longues !

Accès libre.