Toits de Morestel
Remarquables par leur hauteur (parfois plus importante que celle des murs), les toits dits "Dauphinois", se caractérisent par une charpente à 4 pans et à très forte pente, ainsi qu’une couverture de tuiles plates en écailles.
La base légèrement relevée, le coyau, ménage une rupture de pente qui freine la neige et protège les murs du ruissellement des eaux pluviales.
À Morestel, on remarque également quelques toits mansardés, comme celui de la Maison Ravier, souvent à 4 pans, ils sont dans notre région couverts de tuiles plates en écailles. Ils permettent l’aménagement des combles habitables.
Un toit “Souabe”, tout en rondeur, celui de l’Hôtel de Ville. Ce type de toit à l’avantage d’optimiser l’espace des combles, qui s’apparentent à une coque de bateau inversée.
Quelques toits à mantelures* (appelés aussi à gradins ou à redents), comme celui de la Maison située en contrebas des terrasses de la Maison Ravier sont témoins de l’architecture rurale propre à notre région du Bas-Dauphiné et à certains bourgs du Bugey.
*On désigne sous ce nom la double série de dalles disposées en escalier sur chacun des pignons de toits ; ces dalles encore appelées « manteaux » ou « couvertines » ont pour mission de protéger le mur qu’elles surplombent de l’humidité et des incendies (à l’époque des toits en chaume). Dans ce but, elles débordent habituellement de chaque côté. Un silex en pain de sucre appelé « le charvet rond » coiffe l’ensemble donnant à ce genre de construction un caractère pittoresque et inhabituel.
À Morestel, on remarque également quelques toits mansardés, comme celui de la Maison Ravier, souvent à 4 pans, ils sont dans notre région couverts de tuiles plates en écailles. Ils permettent l’aménagement des combles habitables.
Un toit “Souabe”, tout en rondeur, celui de l’Hôtel de Ville. Ce type de toit à l’avantage d’optimiser l’espace des combles, qui s’apparentent à une coque de bateau inversée.
Quelques toits à mantelures* (appelés aussi à gradins ou à redents), comme celui de la Maison située en contrebas des terrasses de la Maison Ravier sont témoins de l’architecture rurale propre à notre région du Bas-Dauphiné et à certains bourgs du Bugey.
*On désigne sous ce nom la double série de dalles disposées en escalier sur chacun des pignons de toits ; ces dalles encore appelées « manteaux » ou « couvertines » ont pour mission de protéger le mur qu’elles surplombent de l’humidité et des incendies (à l’époque des toits en chaume). Dans ce but, elles débordent habituellement de chaque côté. Un silex en pain de sucre appelé « le charvet rond » coiffe l’ensemble donnant à ce genre de construction un caractère pittoresque et inhabituel.
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