Partez à la découverte de Trept situé au sud des Balcons du Dauphiné. Ne passez pas à côté de l’église, de la chapelle, de l’immense trompe-l'œil et de la Madone ! Profitez du grand air avec une balade dans l’Espace Naturel Sensible des Communaux !
1. Trept et son patrimoine
– La maison forte de la Poype de Serrières (site privé) : datant de la fin du XIIIe siècle, l’enceinte est agrandie au fil des siècles. Au XVIe siècle, on ajoute aussi une aile, un logis et une tourelle d’escalier en vis au sud. Au XVe, c’est un corps de logis et une galerie à deux niveaux qui complètent l’ensemble à l’ouest. Enfin, au XVIe siècle, une aile est construite au nord desservi par un escalier en vis.
La maison-forte abrite des fresques précieuses datant du XVIe et XVIIIe siècle. Son histoire est étroitement liée à la famille La Poype, notamment à Jean-François de la Poype, qui a contribué à sa préservation pendant la Révolution française. 19 générations de cette famille y ont vécu jusqu’au milieu du XIXe siècle.
Il est inscrit aux Monuments Historiques en 1992.
– L’église paroissiale de l’Assomption de Trept : remplace l’ancienne église dite « Saint-Ennemond » car celle-ci est alors en mauvais état et devenu trop pétite au XIXe siècle. Ainsi, en 1865 les plans de l’architecte Berruyer Alfred sont validés et effectués par le maçon Montagnon François l’année suivante. Elle conserve deux bénitiers du XVIIIe siècle.
– La chapelle de Cozance : datant des XIVe et XVe siècles, elle est positionnée à 291 mètres. Au début du XXIe siècle un artiste local réalise le chemin de croix auquel il ajoute « La Résurrection » qui n’est habituellement pas représenté.
– La Madone : érigée sur une ancienne motte castrale, elle est édifiée en 1856 en remerciement de la protection de la Vierge contre des inondations dévastatrices. Cette imposante statue en fonte de fer, reposant sur un socle de 5,60 mètres de pierres de Trept, a été le témoin de nombreuses processions jusqu’aux années 1970.
– La pierre à Trept :
En lien avec l’important passé carrier du territoire, on retrouve dans des sites privés des traces de fours où la chaux était recueillie après la calcination du calcaire. On en retrouve une dizaine au Marais, l’une des trois usines exploitées à Trept. Ces fours étaient ceux de l’usine de chaux Chevrot-Deleuze en activité du milieu du XIXe siècle jusque dans les années 1960.
Il existe encore aujourd’hui une carrière en activité à Trept sur le site de La Gagne, exploitée depuis 1970 par le « Groupe Saint-Hilaire ». Le calcaire est pratiquement exploité sous toute ses formes par l’entreprise qui propose ses services dans des domaines très variés : industrie (papier, métallurgie…), bâtiment (enrobés, mortiers…), environnement (traitement des eaux, des fumées…), agriculture (rendement du sol…) et alimentation animale (complément alimentaire pour la fortification des os, des coquilles d’œufs…).
– L’immense trompe-l’œil « Au fil du temps » : au centre du village, il a été réalisé par la Cité de la Création en 2000.
– Le patrimoine vernaculaire se compose de nombreux fours et lavoirs.
2. Trept, côté nature avec l’Espace Naturel Sensible (ENS) des Communaux de Trept*
Jusqu’aux années 1960, vaches, chèvres et moutons occupaient les terres communales de Trept, mais la culture céréalière a progressivement pris le relais sur les terres les plus fertiles. Les zones pierreuses et escarpées ont été envahies par les broussailles et les bois, créant un paysage typique abritant une biodiversité solidaire, notamment la rare pulsatille rouge, désormais protégée en tant qu’emblème de cet Espace Naturel Sensible (ENS).
Aujourd’hui, le chemin des pulsatilles s’étend sur 3 km, permettant aux promeneurs d’explorer ce paysage marqué par les dalles calcaires, les curieuses formations rocheuses telles que la pierre du Bon Dieu et celle du Diable, ainsi qu’une flore adaptée à la terre aride, offrant une expérience en plein air. Prolongez ce moment grâce à la table de pique-nique sur place. N’oubliez pas le livret découverte pour tout connaître des communaux de Trept !**
*Des animations sont régulièrement organisées dans les ENS du territoire. Renseignements et inscriptions auprès de l’Office de tourisme des Balcons du Dauphiné.
** Renseignements auprès de l’Office de tourisme des Balcons du Dauphiné.
– La maison forte de la Poype de Serrières (site privé) : datant de la fin du XIIIe siècle, l’enceinte est agrandie au fil des siècles. Au XVIe siècle, on ajoute aussi une aile, un logis et une tourelle d’escalier en vis au sud. Au XVe, c’est un corps de logis et une galerie à deux niveaux qui complètent l’ensemble à l’ouest. Enfin, au XVIe siècle, une aile est construite au nord desservi par un escalier en vis.
La maison-forte abrite des fresques précieuses datant du XVIe et XVIIIe siècle. Son histoire est étroitement liée à la famille La Poype, notamment à Jean-François de la Poype, qui a contribué à sa préservation pendant la Révolution française. 19 générations de cette famille y ont vécu jusqu’au milieu du XIXe siècle.
Il est inscrit aux Monuments Historiques en 1992.
– L’église paroissiale de l’Assomption de Trept : remplace l’ancienne église dite « Saint-Ennemond » car celle-ci est alors en mauvais état et devenu trop pétite au XIXe siècle. Ainsi, en 1865 les plans de l’architecte Berruyer Alfred sont validés et effectués par le maçon Montagnon François l’année suivante. Elle conserve deux bénitiers du XVIIIe siècle.
– La chapelle de Cozance : datant des XIVe et XVe siècles, elle est positionnée à 291 mètres. Au début du XXIe siècle un artiste local réalise le chemin de croix auquel il ajoute « La Résurrection » qui n’est habituellement pas représenté.
– La Madone : érigée sur une ancienne motte castrale, elle est édifiée en 1856 en remerciement de la protection de la Vierge contre des inondations dévastatrices. Cette imposante statue en fonte de fer, reposant sur un socle de 5,60 mètres de pierres de Trept, a été le témoin de nombreuses processions jusqu’aux années 1970.
– La pierre à Trept :
En lien avec l’important passé carrier du territoire, on retrouve dans des sites privés des traces de fours où la chaux était recueillie après la calcination du calcaire. On en retrouve une dizaine au Marais, l’une des trois usines exploitées à Trept. Ces fours étaient ceux de l’usine de chaux Chevrot-Deleuze en activité du milieu du XIXe siècle jusque dans les années 1960.
Il existe encore aujourd’hui une carrière en activité à Trept sur le site de La Gagne, exploitée depuis 1970 par le « Groupe Saint-Hilaire ». Le calcaire est pratiquement exploité sous toute ses formes par l’entreprise qui propose ses services dans des domaines très variés : industrie (papier, métallurgie…), bâtiment (enrobés, mortiers…), environnement (traitement des eaux, des fumées…), agriculture (rendement du sol…) et alimentation animale (complément alimentaire pour la fortification des os, des coquilles d’œufs…).
– L’immense trompe-l’œil « Au fil du temps » : au centre du village, il a été réalisé par la Cité de la Création en 2000.
– Le patrimoine vernaculaire se compose de nombreux fours et lavoirs.
2. Trept, côté nature avec l’Espace Naturel Sensible (ENS) des Communaux de Trept*
Jusqu’aux années 1960, vaches, chèvres et moutons occupaient les terres communales de Trept, mais la culture céréalière a progressivement pris le relais sur les terres les plus fertiles. Les zones pierreuses et escarpées ont été envahies par les broussailles et les bois, créant un paysage typique abritant une biodiversité solidaire, notamment la rare pulsatille rouge, désormais protégée en tant qu’emblème de cet Espace Naturel Sensible (ENS).
Aujourd’hui, le chemin des pulsatilles s’étend sur 3 km, permettant aux promeneurs d’explorer ce paysage marqué par les dalles calcaires, les curieuses formations rocheuses telles que la pierre du Bon Dieu et celle du Diable, ainsi qu’une flore adaptée à la terre aride, offrant une expérience en plein air. Prolongez ce moment grâce à la table de pique-nique sur place. N’oubliez pas le livret découverte pour tout connaître des communaux de Trept !**
*Des animations sont régulièrement organisées dans les ENS du territoire. Renseignements et inscriptions auprès de l’Office de tourisme des Balcons du Dauphiné.
** Renseignements auprès de l’Office de tourisme des Balcons du Dauphiné.
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Prestations visite individuelle
- Visites individuelles libres en permanence
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Horaires d'ouverture du 01 janvier au 31 décembre 2024 | |
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Accès libre.
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